dimanche 9 juin 2013

Emma plu

Maxime Millepois avait réparé mon pc. Pendant cette longue attente de plusieurs semaines, j'avais pu observé les habitudes d'Emma.

vendredi 10 mai 2013

La montée au ciel

Maxime Millepois s'occupait de mon PC depuis une semaine maintenant.... Il avait cette manie qu'ont beaucoup d'experts en informatique, il commentait ce qu'il faisait "tin, je vais reboot et changer la base de windows, tin mais quel con m'a foutu le bordel dans ce putain de pc, moi j'avais tout bien fait pendant les vacances pendant que vous vous branliez la bite en vacances moi j'étais là à me faire chier".... Bref, pendant qu'il laissait sa mauvaise humeur et mauvaise odeur de sueur dans mon bureau, je ne pouvais travailler, enfin travailler est un grand mot, dirons nous glandouiller dans mon bureau. Patrick m'envoyait des sms de blagues cochonnes et des fausses réunions, qui consistaient en réalité à me faire venir dans son bureau me montrer des vidéos cochonnes. Je décidai d'aller aux archives, voir mon ancien rival, l'archiviste, celui qui avait conquis la chargée de programmes en ingénierie de la formation du département langue française. J'accédai à l'ultime étage du bâtiment, les archives. C'était une grande salle, pleines d'étagères avec dessus des cartons. L'archiviste m'expliquait que c'étaient ça des archives, des vieux trucs mis dans des cartons que personne ne regardaient plus. J'avais vu dans ce bordel organisé, un carton nommé "MD Ficher". J'ouvrai tel un enfant découvrant un cadeau le matin de noel ce carton. Je ne fus pas déçu. Les élastiques craquaient à l'instar d'un vieux string trop usé. De la fente sortirent la tête la première des photos de Marie-Dominique Ficher, des photos d'elle jeune. Elle avait été chanteuse dans les années 70, elle avait tenté plusieurs télé-crochets, reprenant des succès de Maxime Leforestier et de Nicoletta. Je découvris, aussi, le dossier scolaire de Patrick, plutôt mauvais et d'autres choses. L'archiviste gardait ici secrètement des tonnes d'archives sur tous les employés, comment l'avait-il réuni? su? personne ne savait... Faisait-il du chantage? était-il enfermé ici toute la nuit? Avait-il reçu un sort? Condamné à tout savoir et à ne rien pouvoir divulguer? Il était là stoïque, assis à son bureau, sa boite à manger devant lui (un topperwear transparent, avec un sandwich dedans). Il ne semblait pas se faire suer, il tapait sans arrêt sur sa machine à écrire, que pouvait-il écrire? il créait un dossier sur moi??? Je me levai et lui dis " y a des toilettes ici?" " oui là-bas porte de droite" D'un seul homme ( je n'ai jamais su qui avait inventé cette expression, mais elle signifie qu'on se lève brusquement) et traversa la vaste salle, sombre, poussiéreuse....pour aller vers le couloir qu'il m'avait indiqué. A droite m'avait-il dit, mais je ne sais pourquoi, à peine je fus dans ce couloir, vis la porte de gauche entrouverte, que j'entrai dans cette petite pièce, j'y trouvai un trésor inestimable, des photos de Mademoiselle Havana, d'elle avec ses parents, en train de rire, de pleurer, elle contre l'archiviste.... Et je vis un petit mot sous une photo " A toi tendrement, Emma". Elle s'appelait Emma, la chargée de programmes en ingénierie de la formation du département langue française... Tout à coup, l'archiviste apparut et me dit "sortez d'ici, c'est privé..."

mardi 23 avril 2013

Maxime Millepois

En essayant d'ouvrir une image cochonne de Patrick (mon supérieur)...j'avais entraîné un bug de mon ordinateur et de tous ceux de l'étage... J'avais dû faire appel au responsable informatique, Maxime M. C'était (selon lui), l'homme le plus compétent du bâtiment. Madame Pichet, la grande chef (dont personne ne savait d'où elle venait, ni même quelle était sa formation et à quoi pouvait-elle servir, chose que peu de personne ne pouvait lui demander car on la trouvait rarement à son bureau) l'avait à la bonne. J'avais du le voir directement dans son bureau pour l'avertir du bug que j'avais causé à l'étage. Il m'accueille sympathiquement "putain j'ai dit à la réunion de septembre de me prévenir par mail pour les dépannages. Je sais pas si vous vous rendez compte mais je suis celui qui bosse le plus ici." Je n'osai pas lui répondre que je ne pouvais pas lui envoyer de mail pour le prévenir de la panne, car mon pc ne fonctionnait plus. Le personnage assis, ou plutôt affalé dans son fauteuil, trifouillait dans son téléphone je ne sais quoi. Un long filet de sueur coulait le long des poils de sa barbe, on aurait dit qu'il n'avait pas quitté son siège depuis des jours et n'avait pu se laver, ni même se changer, tant ses vêtements, noirs, avait un aspect froissé. Quelques heures avant, Patrick m'avait prévenu " fais gaffe, si tu vas le voir prends avec des pincettes.A la limite, envoie moi un mail pour que je sache quand tu y vas." Patrick avait eu échos d'une réunion durant laquelle, M., avait claqué la porte, mécontent des reproches que feraient certains usagers sur son travail. D'un seul homme,l'individu s'était levé et avait proclamé à l'assistance médusée " je me barre, je suis celui qui bosse le plus ici." En entrant dans le bureau, je l'avais gêné, il passait un appel à mon arrivée, une fois mon accueil effectué il repris sa conversation au téléphone " alors qu'est-ce tu vas me faire chérie?allez dis moi.... fais moi rêver, je suis chaud comme la braise???" Je ne sais pas ce que lui disait son interlocuteur mais au bout d'un moment il transpirait à grosse goutte. Puis il dit "écoute chérie, j'ai un double appel, c'est ma femme,je te reprends après" Il finit de s'exciter sur son téléphone, puis posa son appareil sur la table, souffla longuement...se gratta le sommet du crâne. Je l'observais faire son manège; quand tout à coup, il me demanda de le suivre, chercher une tour (de pc) pour pallier l'absence de ma machine. Durant notre long trajet dans les tréfonds de l'administration, Maxime rencontra une jeune stagiaire, Magalie, la jeune fille du sud, de Bayonne ou de Perpignan, payée 230 euros par mois, pour faire des photocopies et se faire mater le postérieur quand elle rangeait des dossiers que Patrick lui donnait,non sans intérêt, à classer dans son bureau. Maxime croisa cette Magalie et lui dit d'un air coquin "Faudra que je vous montre ma grosse barre, vous pourrez même la toucher si vous voulez...je parlais de mon ordinateur hein !". Nous arrivâmes dans une sorte de débarras où gisaient de vieux pc qui avaient du connaître l'époque de Mme Ficher jeune. Maxime me logea un grosse barre dans les bras et me dit "bon ça ira pour ce que tu as foutre de tes journées, tu pourras plus trop surfer sur les sites de cul par contre. J'ai installé un logiciel et il est sur le réseau alors tu n'as rien à craindre pour les pannes."

dimanche 17 mars 2013

Proche de la porte

Apres mes nombreux arrêts maladies pour dépression et surtout un bon piston, j'avais réussi à être détaché dans les bureaux de l'éducation nationale. Le rectorat m'avait appelé un lundi je crois, ou un dimanche matin, je ne sais plus, d'une voix séche mais amicale, la dame m'avait dit que je devrais avoir un entretien avec un haut responsable. Il me dirait quelques mots sur mon futur poste. Un matin, je me suis levé, j'étais chargé de programmes au département reconnaissance des diplômes. Ne me demandez pas en quoi consiste ce travail, je crois que même mon supérieur ne le sait pas. Parfois, entre dix mails à la con (un chat qui fume, un chien qui fait du skate...)mon supérieur, mon n1, m'envoyait un mail dans lequel il me demandait de traduire, en français, un mail en langue espagnole. Mon n1 disait, "putain,il faut que tu fixe une date de réunion, on doit faire d'assimilation nationale", je devais de temps en temps faire une attestation de comparabilité nationale, en gros je devais vérifier si tel diplôme était comparable à un autre. Bref, au cours de ce travail j'avais sympathisé avec le Chargé de programmes au département évaluation et certifications. Son bureau était juste à côté du mien, il était là depuis 5ans, il avait échoué trois fois au concours de l'ENA, après avoir obtenu son diplôme de droit, puis il avait échoué au concours du barreau, donc son père, haut placé, l'avait casé ici. Pour que son fils ne soit pas la risée de la famille, on avait attribué à son poste une secrétaire. Avec ce Chargé de programmes au département évaluation et certifications, je me retrouvais souvent pour les pauses, et aller manger à la cantine. On parlait de choses futiles et de temps en temps d'autres que le travail. De temps en temps, mon repas était perturbé par des appels de mon N1 qui m'appelait pour me prévenir qu'il m'avait envoyé un mail. D'autres fois il m'appelait pour vérifier que sa ligne était bien opérationnel, je le trouvais attachant Patrick. Lors de nos repas j'avais repéré une jolie femme, une petite blonde, c'était la fameuse chargée de programmes en ingénierie de la formation du département langue française. Personne ne savait d'où elle venait, certains prétendent qu'après avoir réussi l'agrégation de lettres, elle s'était retrouvée ici. Mon camarade m'avait indiqué qu'elle était sorti avec le mec des archives de l'étage du desssus et depuis elle traînait une sorte de dépression. Je ne savais trop comment l'aborder, parler du travail sembler bien embarrassant, car personne ne savait trop ce en quoi consistait son travail. Patrick, mon N1, semblait aussi lorgner sur elle. Il m'avait toutefois indiquer qu'elle sentait la sueur, le vendredi, juste quand elle revenait du sport et cela dégoûté le pauvre Patrick. Personnellement je trouvais cela diablement sexy, cette odeur, son maillot lui collant sur ses seins, elle avait même eu une fois sur son maillot blanc, qu'elle mettait le vendredi, une montée de lait.

samedi 17 novembre 2012

Le bonheur c'est de vivre un rêve d'enfant à l'age adulte, disait Freud.

J'ai encore rêvé de Laetitia cette nuit, l'amour de ma vie, enfin je crois. J'ai rêvé que j'étais avec elle, que je sentais sa peau, qui sent le pain au chocolat, caressé ses longs et jolis cheveux bruns ondulés, qui doivent être bien chiants à coiffer le matin. J'étais heureux, et j'y croyais, mais quel crétin. Je ne l'ai pas vu depuis dix ans Laetitia... Un jour, j'ai cherché son numéro de téléphone, je voulais lui parler, qu'aurais-je dis? je ne sais pas, une blague?? Bref, j'ai appelé un soir sur le numéro de fixe trouvé dans les pages blanches, au bout de deux sonneries, une voix d'homme a répondu, j'ai raccroché. Alors sur le coup, je me suis dit, c'est mort, elle vit en couple, à des enfants peut-être, et moi que ferais-je au milieu de tout ça. Quelques jours plus tard, j'avais des doutes, je délirais, je me disais, que ça se trouve la voix masculine qui avait répondu était celle d'un technicien francetélécom, qui à 21heures faisait des test sur la ligne de Laetitia, et peut-être, il avait répondu à mon appel. En réalité, elle était célibataire, renvoyant tous les prétendants, en attendant mon arrivée. Pour en revenir à mon rêve, quand je le fais, le lendemain, c'est difficile, quand je réveille, à côté d'Amandine (ce n'est pas son vrai prénom, je préfère éviter que Nadège puisse se reconnaître dans les lignes qui suivent). Quand je m'aperçois que c'est cette femme et non Laetitia qui dort à mes côtés, je suis dégoûté. Par ses cheveux chataîns filasses, par ses doigts boudinés, et quand elle se tripote ses pieds sur le canapé pour aller faire ensuite à manger... elle m'énerve mais moi je la regarde en souriant.

samedi 6 septembre 2008

le concours de l'ENA

J'espere que vous avez passé de bonnes vacances, je pense que vous avez eu de moins longues vacances que moi, car je suis prof....

Sinon la rentrée??
je n'ai pas encore repris, je passais le concours de l'ENA en externe, dur dur....

dimanche 22 juin 2008

La fête de la musique

Hier soir, selon le Nouvel Obs, 80 personnes ont été interpellées et mises en examen.
J'espère qu'il me restera quand même quand même quelques élèves en cours pour lundi.