lundi 21 avril 2008

la visite

Je m'étais donc décidé à aller voir le psy, il m'avait accueuilli ainsi:
- Alors comment allez vous?
- ca va, je lui répondis, le pain et le beurre sont bons
- NON, NON, ca ne vas pas du tout, sinon vous ne sauriez pas là !!!!
alors je lui racontai l'épisode de Baubourg, de la BNF, il me dit
-NON NON ca ne vas pas du tout, je veux le vrai début,là ca ne mène nullpart votre histoire, allez à la source de cela !
Je lui demandai si j'aurais à le supporter encore longtemps, il répondit
- C'est difficile de se faire virer de la fonction publique? bah c'est aussi difficile pour sortir d'ici, surtout si vous coopérez pas!
J'étais allé le voir comme ca, histoire de, j'espérais qu'il suffirait de s'asseoir et qu'il triffouillerait dans mon crane et ca irait mieux, je ne pus rien sortir, il m'avait brusqué, je sortis de chez lui la larme à l"oeil.
Il me dit en souriant
-C'est un bon début, revenez dans trois jours !!!
Je retournais dans l'incertitude. J'avais depuis quelques temps droit à des visites, j'en avais, mais aucune de ma chérie puisque j'en avais plus réellement.J'avais tout fait pour me faire quitter au moment où je savais que plongeais. Mais là j'aurais tellement voulu qu'elle me prenne dans ses bras et pleurer contre sa poitrine comme un enfant. La plupart des femmes auraient pris ça pour un geste sexuel, alors que l'homme ne veut qu'un peu de tendresse.
J'avais en tête mon copain, Nicolas, et son amie. Un petit couple pépère, qui vous reçoit gentiment, des petits plats, s'assoient tous les deux côte à côte sur le canapé et parlent d'une voix, enfin elle parle pour eux deux en employant le mot "nous". Elle préparait à mon pote Nico, des petits plats, le soir quand il rentre, lui fait du pain. Ca nous faisait bien rire, on l'appelait Nico et sa boulangère. Et bah, si Nicolas avait été à ma place, sa boulangère serait venu tous les jours le réconforter moi j'avais rien.