samedi 17 novembre 2012

Le bonheur c'est de vivre un rêve d'enfant à l'age adulte, disait Freud.

J'ai encore rêvé de Laetitia cette nuit, l'amour de ma vie, enfin je crois. J'ai rêvé que j'étais avec elle, que je sentais sa peau, qui sent le pain au chocolat, caressé ses longs et jolis cheveux bruns ondulés, qui doivent être bien chiants à coiffer le matin. J'étais heureux, et j'y croyais, mais quel crétin. Je ne l'ai pas vu depuis dix ans Laetitia... Un jour, j'ai cherché son numéro de téléphone, je voulais lui parler, qu'aurais-je dis? je ne sais pas, une blague?? Bref, j'ai appelé un soir sur le numéro de fixe trouvé dans les pages blanches, au bout de deux sonneries, une voix d'homme a répondu, j'ai raccroché. Alors sur le coup, je me suis dit, c'est mort, elle vit en couple, à des enfants peut-être, et moi que ferais-je au milieu de tout ça. Quelques jours plus tard, j'avais des doutes, je délirais, je me disais, que ça se trouve la voix masculine qui avait répondu était celle d'un technicien francetélécom, qui à 21heures faisait des test sur la ligne de Laetitia, et peut-être, il avait répondu à mon appel. En réalité, elle était célibataire, renvoyant tous les prétendants, en attendant mon arrivée. Pour en revenir à mon rêve, quand je le fais, le lendemain, c'est difficile, quand je réveille, à côté d'Amandine (ce n'est pas son vrai prénom, je préfère éviter que Nadège puisse se reconnaître dans les lignes qui suivent). Quand je m'aperçois que c'est cette femme et non Laetitia qui dort à mes côtés, je suis dégoûté. Par ses cheveux chataîns filasses, par ses doigts boudinés, et quand elle se tripote ses pieds sur le canapé pour aller faire ensuite à manger... elle m'énerve mais moi je la regarde en souriant.