mardi 26 février 2008

les after-work

Mon vivier de femmes étant épuisé. Certaines ayant trouvé un petit-ami, d'autres me donnant plus envie, je décidai avec un ami d'aller dans ces fameux after-works. Ces soirées qui commencent tôt dans la soirée (19 heures), juste après le travail, et finissant pas trop tard dans la nuit (1 heure à 2 heures du matin) afin de permettre aux joyeux loustics d'être en forme pour le boulot du lendemain, car en effet ces fêtes ont lieu la semaine (jeudi-vendredi).
Mon compagnon de soirée, était un ami d'enfance. Il avait quelqu'un dans sa vie, mais voulait séduire à coté. Il aimait sa copine, du moins le pensait-il. Nous avons plusieurs de ces soirées, pour draguer, mais nous draguions rien.
Si l'on compare la drague à de la chasse, nous étions des chasseurs seulement armés de jumelles, car nous mattions beaucoup, sans tirer un seul coup. Un jour, mon ami prit son courage à deux mains et passait son temps à essayer de séduire. Il dansait en se frottant contre des jeunes filles, allait aborder des groupes de jeunes filles, sans véritable succés.
Moi, pour donner bonne mesure, je décidai de chasser, mais armé de balle à blanc. Cher lecteur, la métaphore de la chasse est terminé, je te rassure tout de suite.
Je vis une petite brunette, assise au bar, je m'assis à coté d'elle, puis lui dit
" je m'assois là, mais je vous rassure, je ne vais pas vous gêner, je ne parle pas"
Je me disais que le fait de lui dire que je ne voulais pas lui parler, lui donnerait envie de me parler.
"d'accord ca me gêne pas" rétorqua-t-elle
" d'ailleurs je suis venu par nécessité"
" ? c'est-a-dire? " dit-elle
" J'ai un problème d'internet, alors je suis obligé de venir ici pour draguer"
elle rit, non pas parcequ'elle me trouvait drôle, mais elle croyait réellement ce que je disais, et elle imaginait le gerk, se faisant violence pour venir ici.
elle embraya
" tu es venu tout seul?" sorte de question permettant de détecter le loup solitaire de la drague, ou le chien chassant en meute. Puis nous embrayâmes sur nos vies, nos métiers, moi qui n'avait pas trop envie de parler, j'arrivais depuis quelques années à mettre un déguisement.
Avant je parlais pas, donc en déduisait que j'étais quelqu'un d'inintéressant, maintenant je ne parlais guére plus et on me prennait pour quelqu'un de mystérieux et de réfléchi.
Je lui demandai à la fin son numéro, car je devais partir, ou du moins devais partir avant que notre dialogue devienne trop long, elle me dit de suite
"donne moi une bonne raison de te le donner !"
je lui répondai
" tu dois me trouver mystérieux, si jamais tu me présentes à tes copines,elles vont toutes être morte de jalousie, toi seul aura percé mon mystére"
en disant ça, je me dis qu'on avait jamais dit autant de connerie depuis les discours de geoges bush, mais elle mordit à l'hameçon et me fila son numéro.

Aucun commentaire: